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LE BONSAÏ
HISTORIQUE
L'origine du bonsaï se perd dans la nuit des temps, un principe artistique abstrait voir philosophique et religieux, avec le bouddhisme, en partant de l'Inde vers le nord, la doctrine qui consiste à exalter l'équilibre de la nature et de la vie, en rencontrant l'esprit plus pragmatique, plus pratique, moins enclin à l'abstraction des chinois, amena en Chine la création du « benjin pensaî » le futur bonsaï.
Cela dès deux siècles avant notre ère.
Avec le temps le bonsaï devint moment de méditation et de perfection, expression de communion de l'équilibre entre le moi de l'homme et le monde.
La culture du bonsaï , avec les marchands se répand au Japon autour de 1100-1200, le peuple japonais vit dans le bonsaï le moyen d'exprimer sa propre culture afin de transmettre les capacités humaines liées aux membres de plusieurs générations d'une même famille : le bonsaï devint une tradition, réservée dans un premier temps à une élite, puis progressivement se « démocratisa » pour devenir un art populaire dès la fin du 19 ème siècle.
C'est dès le 17ème siècle l'ère Edo, la paix retrouvée, que les nobles et les guerriers « codifièrent » le bonsaï comme art , en codifiant les formes des arbres et des pots en associant le bonsaï à l'art du kazari, la présentation dans le tokonoma pour la cérémonie du thé.
Au milieu du 20 ème siècle les premiers collectionneurs apparaissent en occident, des « créateurs »
se manifestent à partir des années 1950, les premiers grands professionnels, après du travail auprès de maîtres japonais créent des jardins en Europe et en Amérique, en 1992 Hidéo Suzuki, un maître japonais vient enseigner en Italie puis en 2001 en France , en 2003 en Allemagne, aujourd'hui de nombreux maîtres japonais viennent travailler en occident, au Japon le bonsaï n'est plus ce qu'il fut au vingtième siècle !
PRESENTATION
Pour exposer le bonsaï, deux façons : seul dans le tokonoma ou en ligne au cours d'expositions collectives, le bonsaï est présenté en général accompagné d'une plante chargée d'indiquer la saison, un suiseki remplace parfois la plante, un kakemono accompagne parfois la présentation.
L'exposition dans le tokonoma procède de règles strictes régies par le kazari.
L'exposition en ligne, elle, est régie par le seki-kazari, règles moins strictes.
S'attarder sur ces règles assez complexes prendrait ici beaucoup de place !
Attardons nous sur quelques principes fondamentaux de l'exposition du bonsaï lui même à savoir la nécessité de connaître et d'appliquer certains principes de base pour accorder l'arbre à son contenant, son pot.
Dans l'art du bonsaï le pot et sa forme jouent un rôle essentiel, il devront s'accorder avec la forme de l'arbre, avec sa nature (feuillu, conifère), son « importance »(shin, gyo, so), la consistance (grès brut ou émaillé) la couleur pour les pots émaillés sera déterminante, la forme des pieds l'est également.
Ensuite la nature de la table sur la quelle l'arbre est présenté est tout aussi déterminante pour avoir une harmonie complète, à l'origine celles de la cérémonie du thé servaient à présenter les bonsaï dans le tokonoma, aujourd'hui on construit, à partir de ces modèles, des tables adaptées à chaque forme de bonsaï ou de plante d'accompagnement, on peut aussi présenter ceux ci sur des tranches de souches ou sur des lattes de bois.